L’annonce de la naissance d’un bébé à la suite d’un test urinaire ou sanguin a le don de rendre heureux tout futur parent. Une fois cette joie passée, certains brûlent d’impatience d’en apprendre un peu plus sur le sexe du fœtus. De ce fait, ils usent de nombreuses astuces ou essaient tant bien que mal d’interpréter les résultats de leurs différentes échographies. Très pratiques, ces dernières permettent de renseigner au mieux les médecins et les futurs parents sur l’état de santé du bébé à naître. Toutefois, elles n’apportent pas de précisions particulières sur le sexe, avant la fin du premier trimestre. Que faire pour distinguer l’échographie d’un garçon de celle d’une fille ? Éléments de réponse ici.
Les bases à connaître
Un examen approfondi de la morphologie des fœtus ne permet pas de faire une différence entre le sexe d’une fille et celui d’un garçon, avant huit semaines de grossesse (dix semaines d’aménorrhée).
Autrement dit, à ce stade de la grossesse, les organes génitaux du bébé sont les mêmes aussi bien pour le garçon que pour la fille. Ils ressemblent alors à un petit renflement difficilement perceptible entre les jambes que l’on désigne par le terme bourgeon génital ou tubercule génital. C’est ce dernier qui deviendra par la suite les lèvres et le clitoris de la fille et le pénis du garçon.
Lors d’une échographie effectuée pendant les trois premiers mois, c’est donc en toute logique qu’aucun échographiste ne se hasarde à dévoiler avec certitude le sexe de l’enfant à naître. Cependant, en dépit de ces précautions prises par les professionnels, certains futurs parents continuent d’avoir un peu de mal à attendre le deuxième trimestre pour connaître le sexe de leur enfant. Pour ceux qui se retrouvent dans ce type de situation, il est alors possible d’opter pour la méthode du bourgeon génital.
Est-il quand même possible de distinguer le sexe du bébé avant le deuxième trimestre ?
La technique du bourgeon génital permet aux parents d’avoir une idée du sexe de leur bébé au cours des premiers mois et plus précisément à partir d’au moins dix semaines de grossesse. La méthode se base sur un examen minutieux de l’angle qui existe entre le tubercule génital et la partie dorsale du bébé. Pour un garçon, l’angle entre ces deux parties est souvent perpendiculaire, alors que pour une fille, il est la plupart du temps un peu plat.
Cependant, la fiabilité de cette méthode dépend de :
- la qualité de l’image de l’échographie,
- la position des membres du bébé,
- le sens du bébé, etc.
Pour ce qui est de ce dernier élément, il est notamment important que le fœtus soit de profil sur le dos.
Est-il possible de commettre des erreurs dans la détermination du sexe du bébé ?
Attendre l’écho du second trimestre pour identifier le sexe du fœtus limite considérablement les risques de commettre une erreur. Toutefois, dans quelques rares cas, la position prise par le bébé peut dissimuler entièrement ou partiellement les organes génitaux, rendant de ce fait toute identification impossible.
Pour ce qui est de la méthode du bourgeon génital, elle est en toute logique un peu moins sûre. En effet, avec cette technique, le taux de fiabilité est à peu près de 80 %.
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